Des autorités politiques et des acteurs clés du secteur des énergies renouvelables participent à la 3e édition de la Semaine des énergies renouvelables.

BAMAKO, Mali, 04 Mars 2024 -/African Media Agency(AMA)/-Le ministre malien de la Jeunesse et des Sports, de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne Abdoul Kassim Fomba, a présidé, jeudi 29 février 2024 à Bamako, au nom du Premier ministre du Mali Choguel Kokalla Maïga, ce l’ouverture officielle de la 3e édition de la Semaine des énergies renouvelables avec un engagement renouvelé des autorités et des acteurs clés du secteur à développer davantage les énergies renouvelables dans ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest.

Cet évènement phare sur le rôle des énergies renouvelables dans le développement durable du Mali se tient sur le thème suivant : « Promouvoir les opportunités dans le secteur des énergies renouvelables au Mali : plan d’investissement du Mali du Programme d’intégration des énergies renouvelable du Fonds d’investissements climatiques ». Cette édition se veut être un catalyseur pour le lancement et la vulgarisation du plan d’investissement du Programme d’intégration des énergies renouvelables. Ce plan(le lien est externe) a été financé par le Fonds d’investissement climatiques dans le cadre de l’initiative Desert to Power de la Banque africaine de développement. Le plan ambitieux et visionnaire, vise à accélérer la transition vers un mix énergétique plus propre et plus diversifié, tout en renforçant la résilience énergétique du Mali.

Bintou Camara, ministre malienne de l’Énergie et de l’Eau lors de son discours à l’ouverture de la Semaine des énergies renouvelables.

Quelque 50 exposants présentent à cette occasion les opportunités disponibles au Mali en matière d’énergies renouvelables, ce qui permettra aux populations d’explorer les avancées dans le secteur. 

La ministre malienne de l’Énergie et de l’Eau, Bintou Camara, a salué « une exploration captivante qui met en lumière les avancées et les opportunités dans le domaine des énergies renouvelables » au Mali.

L’événement permet aussi de partager les bonnes pratiques et d’échanger des idées novatrices pour promouvoir l’adoption et l’intégration des énergies renouvelables dans tous les secteurs de l’économie malienne. Ce sera aussi l’occasion pour les autorités de présenter le plan détaillé d’investissement du Programme d’intégration des énergies renouvelables, ses défis et les opportunités qui en découlent.

Adalbert Nshimyumuremyi, responsable du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Mali a réitéré l’appui de la Banque au Mali pour le développement des énergies renouvelables.

« En appuyant l’étude d’intégration et la mise en œuvre du plan d’investissement, le Groupe de la Banque africaine de développement réitère son engagement ferme d’accompagner le Mali dans sa transition énergétique afin d’atteindre ses objectifs d’accès à l’énergie », a déclaré Adalbert Nshimyumuremyi, responsable du bureau-pays de la Banque au Mali.

La Semaine des énergies renouvelables permettra de renforcer les partenariats entre les parties prenantes, les investisseurs et la société civile. Au premier jour, les participants ont été informés de la fin de l’étude sur l’intégration de la production solaire dans le système électrique du Mali. L’étude recommande notamment l’augmentation de la capacité de production solaire de 1400 mégawatts d’ici à 2035 ce qui devrait nécessiter quelque 1,14 milliard d’euros d’investissements dans le système de production.

« Le Mali reste un pays phare pour l’Initiative « Desert to Power » qui est en train de se concrétiser progressivement et permettra d’impacter positivement la population. La disponibilité permanente d’une électricité de qualité et à un coût abordable renforcera la résilience des populations dans les localités bénéficiaires », a déclaré Franklin Gbedey, responsable des énergies renouvelables de la Banque.  

Distribué par  African Media Agency (AMA)pour la Banque Africaine de Développement.

À propos des Fonds d’investissement climatiques

Créés en 2008, les Fonds d’investissement climatiques (CIF) dotés de 11,1 milliards de dollars, sont l’un des plus grands mécanismes actifs de finance climatique au monde. Ils permettent de mettre en place une planification et une action climato-intelligente dans les économies à faible et moyen revenu, dont beaucoup sont les moins préparées et pourtant les plus exposées aux défis des changements climatiques. Les CIF répondent à la crise climatique mondiale par des solutions financières à grande échelle, à faible coût et à long terme, afin d’aider les pays à atteindre leurs objectifs climatiques.

À propos de l’Initiative « Desert to Power »

Lancée en 2019, « Desert to Power » est une initiative de la Banque africaine de développement. Son objectif est d’exploiter le potentiel solaire de onze pays du Sahel (Burkina Faso, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad) par des investissements dans la production solaire et la fourniture d’accès à l’électricité. L’initiative a pour ambition d’augmenter la capacité de production solaire de dix gigawatts d’ici à 2030 grâce à des projets publics et privés, en réseau et hors réseau, afin de permettre à 250 millions de personnes d’avoir accès à l’électricité.

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